Entretiens politiques et litteraires - anno I - n. 8 - 1 novembre 1890

- 287 - JJlus.» - En cette occasion (bizarrerie) le cri tique des De11.rMondes formulait le rnrdict d_e la .jeune:;se contemporaine. Les poètes doirnnt encore· perdre tout espoir de YOir leurs vers signalés a\1 1:'igrn·o. Monsieur Philippe Gille ayant fait une deuxième édition de<<Herbier, ,, il ne peut (pendant quelques années au moins) parler que de ce YOlum0. Cn suprême niais : :Monsieàr Laur a dit cette phrase : « LIne faut pas oublier que c·est trè;; probablement par ordre supérieur et, dans tous l~:; cas, au su de radminis11'ation, qu·un Nahlissement subYcntionné par rEtaL « rOpfra ,, Yient dE' représenter suhr0pticement ime œu1:1·eallemande qu·u110manifestation patriotique aYait préc(•dernment proscrite de la scène française>>. 11 s'agit des fragments de Wagner jon(•s ,Lla repr0sentation donnée au bt'.•néfice de Dumainc. C0rtes les SylYestre céléfo·ânt P. Dupont, les Bam·ille glorifiant Delacroix, les Copp(•e chantant Lamartine, les Mendès louant le 14. juillet, montrèrent une rare sottise, 1llaisil se sont YUdépasser parMom;ieur Richepin, i-imanl en l'honneur d·un Yieil acteur déchu, quelques Yers qui <lénotent ;t la fois une notoire infirmité lyrique et 1fne :;{:rieuse bassesse d'âme. Les (·l0ctE'urs SC lassent enfin de morigéner Yainemcnt Jeurs élus. lis ont compl'is que le temps t>taiI passé des oh- ;-;erYailons platoniques, ils Yeulent des actes cksormais, 11011 des parole:;. Ces idt>cs sont, du moins, celles ct·un groupe de citoyens marseillais. Ces phocé0ns ont attcndn :.Ionsieur RonYicr près cle son modeste hotel et l'ont rou(· en !ni reprochant amèrement et vivement sa conduite ù leur (·garcl. Ce simple incident paraît inaugurer une nou- ,·clle P-rc <'-lectorale, les clépntés vont être sérieusement responsables, leur mandat Ya devenir aussi irnpéraLif que rntègorique. Kous lisons quelque part': • ... « Au biweau prencl place M. Gab1•iel Ba1·1·ès,dévuté BibliotecaGino Bianco

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