Entretiens politiques et litteraires - anno I - n. 5 - 1 agosto 1890

- l(;L - en les dominant. La bùtisse du marchand dr ealrcons émine <lernnt l'immense tumultede la mrr: l'o<:éan roule les plis et les perles dr son mournni miroir pour lrnigner la Yilla d'nn frauduleux mon,-;ignore. Lt crèle dr,-; promontoirf',-;. les terrm;ses <flH' Dien jeta pardessus les golfes dr lurquoi::;rs. les lJalcons inip1·odsé::; par les c,qiriccs dn terrni11, lou1r,-; ces galerirs n,tl11rclles de la eontrmphltion ont <'té nlilis{,cs par J'{,goïsme des riches, et le décor en e:st pour toujours profan{'. Uepui,; <1ueron a gùté tant de sites émerYeillanls ponr y treuser des routes et ). p iser drs raib. 1a mge profanatri0e des modernes ,frst acharnée. sous prétexte dïnd11strie et de commerce, contl'C tous les paYsagrs et les a diYis{'s. tronqués. ai,imés, supprimés. Dam; un demi-sii,cJe. lr pittores<1ue ne sera plus p11·un mot. 1-:tles casinos. ces alhamhrns où piaillent les d{,jelés de tous les lhéùlrrs ! :-iudes gri'Yes noc-lurnes, J"écho dr lr11rs orchestres inf,îmes Yient trouhlr1· Ll grande Yoi:-;d. "orgue d<' la mer. cl mêler leurs fredons obscènes .i la lamenta.- Lion inlinie des flots. Et l'on songe, ù les entendre. it cruelque chose dr bf-le et de sa0rili'ge comme un b,1I public dansé sur le Cal mire. Où aller rn France? Où trouyei· un paysngr resprc-té, une grèYe inYiolée, où élirr un n\,·oi r deYant d<'s horizons purs de ratleinte humaine~ l)e,; tours historiqt1rs, de pannes églisr::;, des hnrgs déehic1uetés offrrnt encore des trésor::; inépuis{'s de rhrrir. Le::;anciens rhfLleanx et les anc-iennes tourelles, awc lelll's pans de murailles éYentl'{'s. leurs créneaux qui s·émirLtent et leurs ogi ,·es enguirlandées de lierres sont encore peuplés par les sou Yenirs errants de chernliers tombés et <le dames d{>funles; et les Yisiteurs dairYo~-ants lisent la légende sur les ruines qui demeurent. Et les chapelles drs camp,1gnes sont encore plus magnifiques, malgré la pnunrté de la décoration. plus magnifiques aYe0 le::;hottrlées de flrurs déposées aux pieds des saintes statues, et les YOls d'oiseanx qui, pat' le Yitrail, viennent mouiller leurs lJeC's Jins ,\ ronde consacrée du bénitier. · Georges Y.\XOH. BibliotecaGino Bianco

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