Entretiens politiques et litteraires - anno I - n. 5 - 1 agosto 1890

OUALLER? ... Lïmpossibilité de déconnir un localité agréa nie où d'autres Parisiens n·entachent point le p,1>·,mgeesl doulonreu::;e anx 1·ê\·0ur,;. Si l'on retrnuYe les trois marches d0 Torloni sm les cscali0rs inégaux des Jio1ilernnls de falaises, 10 !_Hism<' d0s allitudes 0t la poésie df>s rocs ,,·,rnnnlcnt ~t Utme contemplatiYI'. La solilu(lf> ('~t ductile au rèYe; une c-olonic de Yisitf>urs rencontr{·e de\·,rnt certains horizons patauge dans YOtre songerie et 0n trnuhlE' ù jamais la purrté. Comment réYciller les sonH'nirs et les k·gendrs dormant cl,rns lrs paysages, si crrtaines présencPs cxorcbent rhocation 1 Hier, je cruittais Saint-~Iùlo, Yille l>.'tlicsur la mer et close clr remparts ri qui semble(< une couronnr de pierres po,-;é>rsur les /lots, dont les machieoulis sont les tleurons. >> .If>rn·cn fus en pi'lcl'inage au <:rrand Be>·, rocher qui porte le tombeau de Chateaubriand; et, assis snr le granit. jf>m·enchantais aux pages. comme lrs Ilots, inélodieux, du pùlc H.rné. Dirai-je qu·un YOisinagc sul,it assourdit de srs commentaires la musique du style et des Yagues. et qtt'lwrrifié par drs cris et des ricanements. je erus lire LllH' grnYelurn bouffonne dans un missel sa<Té 1 On n·a pasqnotitliennementfa bonne fol'tunr de pouYoir lirr SalmnJ11/J() surles ruinesdcCarthngr ou crier: L(,onidas ! Léo11id,1s ! autour des Thermopyles; :si c1uelque impie triYialbe la grandem d11 pa>·sage, la légende est fanée, rémotion assassinér. ~[ai::; Je:-;tomistes ::;acrilège::; saluent par drs calembourgs le fastuPux lr,·t>r du soleil alpestre, s'esclafTentdernntles mines rormitlables de rantic1uité cellic1ne; et toute la récrie s'éboule par lrs trappes du réalisme. A défaut des Yoyageurs, les édifications des hommes contrarient les splendeurs de la nature et les déshonorent BibliotecaGino Btanc;o

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