Entretiens politiques et litteraires - anno I - n. 3 - 1 giugno 1890

au plus. clic Y0y,tit, au jour déci:-;if,s<'dérober le fruit de ces justes espoirs et de très long;; efforts. Quelle fière opinion de sa supériorité ne pountit-C'llc rai::;onnalJlcmcnt 11ourri1·,dan,; celte cour la plus saYtllltc du monde, où on la rèYèrait comme la plus ::;aYante J'cm1r-.eet ù l'égal des plu,; sages docteurs. Et il fallait. malgré tant de motif,; de ht1p1·émalie. céder le premier rang ù ce jenne homme dc'pourYu de sarnir el tlc prndcnce, pour cela seul qu'il était un mùle. :-;a logic1ue de personnage intelligrnt et cérébral ne se ponYait facilemrnt plier aux grossit'rcs lois hulllaincs. 1>uis. pour une JH'incesse de telle ambition. partaut <1ucl- <Juepeu Yaniteuse, ce n'était pas un futile frhcc c1ue de r<'connailre Yaincs les complexes intrigues où l'impéralricc s,t mi're. le Césa1· elle-lllt;me. guidant inspirant et conseillant le::;hautes facull(•,; llc chacun. a,·ail'nt pentlant de longues série,; do mois peiné sans n'htche. Cela frappait comme la négalion brutale de ::;,t supérioritc\ de la force mol'àle <fl1·euc h·ét,tit plu iLn'(·o1rnailre hit'nnc et ll'L'S eflicienle pardessus les lùchr,; plus humhles des autres êtres. ~on monde illnsoirr s'écroulait soudain de,·ant l'habileté simple. le coup de force de .Jean, cc frère JllL'prisé, dénigl'é.ù peine salué tt·eue dans los cérémonies de com où il triomphait par l'opulenec et la splendeul' de :;es hardes. On ,-eut dans cc récit funèbre lïmmense douleur alors rrssenlie par clic. et (JUipoussa quel(Jnc,; mois plu,; tard crllc femme dr trente-cinq ans ù se retirer du momle pour plemer étomellt'me1lt 1111 de.~tin mah'ncontreu:s.. l~lle se complait iL déprindrc les dernier:; instants du 1uorihonJ. La scène deYienl helle. le plus saisissant passage du li ne. Un entrt'YOit 1';1ffolemr11tdes princesses reccrnnt le,; nouYelles du dehors, Lrn•ionce tlc leurs espoir,; supprimés, pendant <1nele souYcrnin, le père. agonise. solcuncl, iminuable, sans consentir au signe qui les s,w,·entil. elles, de la disgràce et de l'obscurité déiinith·e,;. La princesse :'.\fa1·ie,verse goutte ;"1 goutte d'un Yase it long col dans la JJouche du malade quo ce remède hrùlo el (JUi s·en plaint par de rauques gémù;semonls. Anne. sous le poids du malheur, tle la tléfaite. s·est lais:;ée c-hoir aux pied:; do son père cl la princes:;c Eudoxie aYec elle; elles pleurent eu81bhotecaGinoBianco

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