Entretiens politiques et litteraires - anno I - n. 3 - 1 giugno 1890

- 73 - lion, Yent être cerYeau et se laisse tromper, subornei·, éblouir, en attendant qu'on l'écrase; et pour qu'il en soit un jour réduit it cette improbable extrémité, cela lui est facile, il n·a qu'it continuer. ~fais il faut le dire hautement: il lui est possible do retrouyei· ses traditions fondamentales sans attendre quo les éYènements sanglants la lui imposent. ::s;apoléon Hl a failli retrouYor la Yoie normale; sa tenible chute, on sait à qui surtout elle est due, et,je n'oserais aujourd'hui critiquer la faiblesse de cet empereur non plus que l'audace cl'aYeuglr.ment de ses ennemis du dedans Cne ro~·aulé se recréera, spontanément: soit que les choses politiques restent en l'ébtt et amènent le di<::tateur militaire dans le cas de conflits internationaux, ou le dictateur politique dans le cas de troubles intérieurs; soit que le jeu régiûier des institutions se perfectionne an point de démontrer que la centralisation du pouvoir dans la mème main réalise soule le pouYoir de l'Etat. Le roi seul peut prendre sur lni d'arrêter les mah·ersalions auxquelles se li Hent les financiers modernes et <Jnifont la misère du peuple. Et il faut qu'on le sache bien : en ce pays monarchique de France le sang des rois n'est pas épuisé; et l'esprit dos dieux dominera toujours le monde. ,h:Ax E. Scmnrr. BibliotecaGino Bianco

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