Concentration antifasciste italienne - Le fascisme italien et le désarmement

les cieux se peuplent d'avions prodigieux et que des nouvelles unités de guerre prennent la mer. Alors je réfléchis et je dis : Comme le paradis de l'Islam. notre paix la plus sûre sera à l'ombre de nos épées. > (29 janvier 1926.) Entre 1935 et 1940 ... « L'Italie fasciste a le devoir fondamental, précis, de préparer Ioules ses forces armées, sur terre, sur mer, dans l'air. Nous devons être en mesure, à un moment donné, de mobiliser cinq millions d'hommes et de les armer ; nous devons renforcer noire flotte, el nos avions doivent être si nombreux et si puissants que la rumeur de leurs machines doit étouffer toute autre rumeur et que leurs ailes doivent voiler Je soleil. Alors, au moment donne, entre 1935 et 1940, quand l'histoire de l'Europe parviendr-a à son -point critique, nous pourrons faire écou Ier notre voix et voir enfin nos droits reconnus. Cette. prépara lion demande encore ·quelques années. > (26 mai 1927.) Après le pacte Kellogg ( 1 ). < Nous avons signé le pacte Kellogg que je définis sublime, si sublime qu'on pourrait Je dire transcendant. S'il y avait d'amener la France et l'Allemagne à une collaboration conllante. M. Bottai, ministre des Corporations, s'exprimait de la façon suivante : • Personne n'ose mettre le doigt sur la plaie : une entente lntereuropéenne est très éloignée et presque Impossible. La meUleure directive est de penser sol-même à se,, propres intérêts en nouant des amitiés et, éventuellement, des alliances avec des peuples avec qui i1 est probable qu'un Jour nous devrons marcher. Nous sommes sûrs que notre gouvernement est·de cet avis, ce qui est prouvé par la relative Indifférence avec laquelle 11suit les travaux de Locarno. M. Mussolini a voulu passer quelques Jours dans le Canavese, où nos soldats se préparent, et non dans le Tessin, où !"on perd son temps. • (Crltfca Fascista, du 15 octobre 1925.> (1) La signature du pacte Kellogg fournit une occasion à la presse fasciste pour renouveler la profession de méfiance dans les moyens pacifistes et de sa fol dans la force. Le POJ>Olo d'Italia, organe de M. Mussolini, se fit l'interprète de l'oolnlon fasciste, écrivant le Jour même de la signature du pacte : c La France, l'Angleterre et les Etats-Unis peuvent parler de la guerre avec horreur. Celle-cl, en effet, changerait l'actuel statu quo. Mals nous, nous avons de grandes dlfllcultés à respirer, et c'est la raison pour laquelle nous sommes forcés de voir dans chaque l.lgUe,dans chaque manœuvre de ceux qui ont tout et ne veulent rien donner aux autres, un comité d'assurance qui fonctionne aux frala feiî~~gte~eq~~Jt~:~:::.~ ~r Pi!~~: j0~~ ~ore'l:: ;ar vole de conséquence, (27 ao1lt 1928.) =========== 8 =========== Biblioteca Gino Bianco

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