Hector Depasse - Léon Gambetta

LE: ON GJAMB ETTA. lui furcnt apportées par une députation dc la Chambre, s'i l avait consenti à retourner au Corps législatif, à reprendre la séancc interrompue , s'i l ava i t quitté le seui poi nt fixc et imprenablc qu ' il occupa it au·dcssus des éléments cn fureur , on ne peut dire à quel noir naufrage il cllt couru, et cepcndant il porta it avec hii Ics gagcs de notre avenir. «M. Grévy porta la parole au nom dc la députation, di t M. J ules Simon dans ses Som~enirs du 4 septembre. Si nous avions pris le parti qu'on nous proposait. .. , Ics masses en auraient immédiatcment conclu que nous trahissions la Républ ique . Elles se seraient retournées contre nous . .. . Pose di re quc si les membres de la députation avaient été à PHOtel de Ville dcpuis seulement une heurc, i ls auraient partagé notre conviction à cet égJ.rd. Au moment où ils nous parlaient, la proclamation du gouvernemcnt était déjà imprimée. M. Picard et M. Gambetta étaient au ministère de Pintérieur et au min istère des finances. » Dans l'état si affreusement critique où se trouvait la France, M. Gambetta. parait a.voir eu dès Pabord deux idées capita les: fixer le s iège du gouvernement sur un po int libre,

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