Hector Depasse - Léon Gambetta

LEON GAMBETTA. ,, la séa ncc ai t Ii eu dans les conditi ons ordinaires, afi n q uc, gràcc à la libcrté de discussion, la d éc ision qui va etre rcndue soi t absolumentde nature à sa t isfa ire la conscience fran ça isc. » (Oui! oui! Applaudissements.) Une voix . - La déchéancc! on ne la discute pas. Nous la voulons. ( Tumulte. ) M. GA~IBETTA. - Donnons le spectacl e de l'uni on et du cal me. C' est au nom de la patrie comme au nom de la libcrté polit iq ue, - deu x choses que jc ne séparerai jamai s, - e t comme représentant de la nati on française, 'q ui sa it se fai re re specter au dedans et au dchor~ , que jc vous adjure d'assiste r avec ca lme au retour des députés sur leurs bancs.n (BraJ'OS et applaudissements répét és .) Mais ces efforts devicnncnt impui ssants contre l e flot montant de la colèrc et de Pinqui étude accru par le nombre toujours plus considérable des envahisseurs et par les lcnteurs dc la Commission dc déchéa nce. M. Schncidcr quitte le fauteuil et sort dc la sa lle. C'est alors que M. Gambetta , qui a dù abandon ncr et reprendre plusieurs fois la tribune, ayant à còté de l ui M. de Kérat ry, prononce la déclaration suivante :

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