Emile Vandervelde - La Belgique envahie et le socialisme international

l"RÉPACJt XIX sante de l'ennemi sans cesse renforcé! Et quel ennemi! Vandervelde l'estime à sa vraie valeur. « Les Allemands se ruaient sous la mitraille, ivres d'alcool ou d'éther, mais ivres aussi de carnage et de gloire. » Contre cet adversaire furieux, contre ces bandes de jeunes berserkirs, les Belges résisteront-ils? lis tiennent les deux jours, trois jours, quatre jours, reculant à peine sous la poussée furieuse, cinq jours, six jours, quelle lutte! dans la boue, dans l'eau! on n'a pensé aux écluses que plus tard! sept jours! Ah! demain, c'est fini. « Je rentrai à Furnes avrc l'impression que cette fois la difaite était inévitable. Au momen~où j'entrais dans la ville, quelqu'un me dit : « On passe une revue sur la place. » Ouf! quel coup! quel han de soulagement 1 C'était l'avant-garde française 1 * * * Goethe à Valmy I Il était dans le camp des vaincus, au lieu que Vandervelde à l'Yser était dans le camp des vainqueurs. Mais l'un comme l'autre, au soir de Valmy comme au soir de B b 1ote1..,r1 G1'10 B a'1C-t'l

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