Entretiens politiques et litteraires - anno III - n. 25 - aprile 1892

188 - M. Zola élève une statue à Balzac. Si le« Svmbolisme » arnit. part ;\celle cérémonie(et pourquoi n'y a11rait-il part?) il camperait M. Zola (en face du prodigieux idéiste1, sous la symboliqtte forme d'une de ces boules, qui ornent les ja relins de ~lédan, cl qui déforment grotesquement le visage qu'elles reflètent. Nous avons démont1·é que M. Gabriel Sarrazin (au moment précis de soti exi tence où il « traduisait» \Yhitman et Coleridge) ignorait liltél'(ttement la langue angl:lise; de Jù à nier qu'il soit« le frère des helley, des Browning et des Tennyson» comme le veut :.\1. Bérnnger, il y a loin. Toutefois, ce dernier en use librement avec les génies anglo-saxons, ù notre avis, et semble en s·assimila.nt aux meilleurs d'entre eux, trop oub!ie1· le chantre de Lisette, qu'il ne faut pas méprise.r. Qu'est Rarnchol '! Plusieurs hypothèsessonten présence et nous les donnons sans commentaires: 1° C'est un martyr et un héros, on l'accuse des crimes les plus noirs pour déshonore1· l'anarchie. C'est un saint idéologue. 2° C'est un mouchard, que la police a fait érnder lors du procès de Chambles; un indicatew·qui sep1·omenait dans Paris sous J'œil bienveillant de la police et qu'un jeune garçon restaurateur, imprndent, a obligé .:t meure sous les verrous. (La rapidité des aveux qu'a fait Harnchol, sa bonne volonté a donner les noms de ses c.lmaraùes, mème de ceux qui n·ontpu en aucune façon conll'ibuer aux explosion , donnent une cel'Laine force à celle hypolhèse.) En tous cas, cet as. assin, ce ,·oleur, ce \'iolaleur de sépulture, même sïl est frolté de quelques idées ,·agues, pour légilimel' ses instincts, même s'il a entl'alné a,·ec lui quelques exaltés sincères et honnêtes, n'a rien ùc commun a\'Cc l'anarchie. 3° Harnchol n'est que l'agent d'une compagnie (occullcBiblioteca Gino Bianco

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