Entretiens politiques et litteraires - anno III - n. 23 - febbraio 1892

- 51- .Retcurnons mes frères vers les odes eaux de l'Inconscient, et mêlons ce .Jourdain dont1e baptême à notre front ne serait pas effacé par cc tous les parfums de l'Arabie », mêlons notre Jourdain au Gange des ancêtres. · }Iais le salut nous Yienclra de la Hussie, des Tolstoïcions Ll]. }fais l'homme porte la tache originelle et ineffaçable d'une certaine dose de conscience - Elle n'e5t en général qu'une source de soucis que n'ont pas les animaux, les plantes, les minéraux - Tâchons du moins de discipliner cetle réflexion pour notre bonheur - Atténuons par l'habitude de la paresse, dos griseries du rêve ou des paradis artificiels, la conscience (angoisse, doute, gêne, etc.) dans le Présent, S'il est possible d'atténuer la conscience dans le présent, on peut l'annihiler dans l':wenir : 1wéi:ision, attente, par le culte devenu habituel de la Fatalité (mir les orientaux). Et pour le Passé clans le souYenir également pat· la foi fataliste ne lui faire donner que la jouissance, la jouissance du Passé passé, comme un rê\-e singulier qui n·a été qu'un rêve. Le nu nous affole, - parce qu'on nous le cache - Au fond il est égal. - Eh laissez donc, on a fait de ça des planches d'anatomie, des sections de cuisse, de seins, de matrice. - C'est, connu. Il y ~a: aussi une petite collection de bijoux d'acier chirurgie au service de sa petite personne enivrante et idéale. Elles prennent leur parti de tout. - Un instinct les fait résister - pudeur (consigne inconsciente - et se tenir, [!] ·1olstoïstes. BibliotecaGino Bianco :..; := 0 ..c:: c:; 0 ~

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