Entretiens politiques et litteraires - anno III - n. 23 - febbraio 1892

-- 50 - floraisons subtiles où l'œil de la conscience n'a pas porté la hache et le feu - 11passait des journées à s'épier en dedans, avec l'immobilité des moines du i\11 Athos faisant de l'histoire, du monde, des astres, les satellites en menuets de l'astre fixe de leur nombril. Il avait enregistré quelques menues fleur, rapporté, plongeur, quelques menus échantillons secs. D'abord les étonnements d'apprentissage les richesses de tons bizarres changeants qu'on a en fermant les yeux Les symphonies orageuses, les chœurs d'océan en se bouchant les oreilles. J\fais l' [nconscient n'est pas it chercher dans les perceptions infinitésimales, uniquement. - La force monstrueuse qui me mène! la force qui me fait me développer selon mon :1: type! la Yertu qui raccomode ma main qui s'est blessée! la force qui me pousse à implorer qq. chose ne sais quoi de la femme, de rautre sexe! etc ... Ah! les beaux hamacs berceurs, incassables car immatériels; au-dessus de pelouses de fleurs, sous un ciel qui n'est que le dôme de feuillage du Bon :\Iancenilier ! épier des instincts avec autant que possible absence de calcul, de volonté, de peur de les faire déYier de leur naturel, de les influencer - Aujourd'hui tout préconise et tout se préèipite it la culture exclusi,·e de la Haison, de la -logique, de la conscience - La culture bénie de l'avenir est la déculture, la mise en jachère. ;\"ous allons à la dcssication : squelettes de cuir, à lunettes, rationalistes, anatomiques. [l) selon un type ! BibliotecaGinoBianco

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