Entretiens politiques et litteraires - anno III - n. 23 - febbraio 1892

- 95 rous lisons dans I'Art mode1·1ic, sous la signature de Maurice Maeterlinck : « Tout cela il propos des Sept princesses? Il ne faut pas qu'on attache tant d'importance à celles-ci; c'est une simple carte de visite, la dernière piécette de cette petite trilogie de la mort que je YOudraisclose désormais. J'ai d'autres projets que je n'ai pu tnùi·ir encore : la Beœuté dans la maison, la Destinee dans la maison, etc., une espèce de théâtre où par cleh'tles caractères tant épuisés je voudrais pou\'Oir rendre visibles certaines attitudes secrètes des êtres dans l'inconnu ..... Pour le moment, je travaille à un drame simplement et banalement passionnel, afin de me tranquilliser et peut-être aussi par\'iendrai-je .'t détruire ainsi cette étiquette de poète de la terreur qu'on me colle sur le dos. >J M. .Albert \Volf est mort, et toutes les larmes de crocodile dont disposait la presse ont été vei•s,3essur sa tombe. Seul, je crois, :\II. Canulle Sainte-Croix a bien parlé: et comme lui nous pouvons dire que la mort du critique vénal et du mauvais écrivain nous laisse sans douleurs et certes sans regret. i\I. Henri Fouquier remplacera :.\I. ,Yolf comme critique théâtral. Nous ne changeons donc que de sot. li est vrai que l'intellect de M.Fouquier est bien au ni reau des vaudevilles coutumiers qu'il aura à juger. Dans le Joiwnal des Dé/Jals, feuille austère, :.\I. Paul Desjardins étudie les idées morales qu'a }I. Hod sur le temJ)S présent. On annonce dans le même journal quelques aphorismes de M. de Voguë, sur les idées morales que se fit i\I. Desjardins d'après i\I. Hod. Cejeu est fort intéressant, et comme je ne vois aucune raison pour qu'il cesse, nous aurons encore quelques bonnes heures à passer en attendant l'étude définitive que fera, sans cloute, M. Béranger. BibliotecaGino Bianco

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