Entretiens politiques et litteraires - anno III - n. 23 - febbraio 1892

Critique littéraire : Nous lisons aYec un plaisir que nous voulons partagé, les lignes suivantes (il est question de récents poèmes): « J'atteste les lecteurs qui me lisent que pour la première fois, j'ai parcourn dans son entier un Yolume décadent. }fais enfin, il fallait en avoir le cœur net et j'ai lu. Oh! malheur, je n'ai compris qu'un vers sur deux et encore y a-t-il des pièces, sans doute, mieux faites qui m'ont complètement échappé. J'ai vu qu'il était vaguement question d'une demoiselle Hélène qui était morte et auquel l'auteur a consacré quelques vers, ce qui n'est pas entièrement neuf comme sujet : ::.\Iorle ! Entre les saules bleus évanouie; Au miroit- de l'étang par la brise luée; K'ayais-tu cure de notre esc-orte De jeunesse éblouie Yers toi seule évertuée? Cela signifie, m'a-t-il semblé, qu'une jeune fille est morte parce qu'elle a pincé un rhume dans des saules qui étaient bleus (c'est bien fait aussi! pourquoi va-t-elle dans des endroits pareils?) et qu'elle est partie sans se soucier de ses amoureux. Eh bien! dùt-on m'accuser d'orgueil extrême, je préfère ma phrase à la strophe citée. Je vois ailleurs : .J'auntis voulu leur dire Que toute tristesse est au regard trisle De leurs ~-eux r1 tü ne sa Yent lire Cc livre-ci où tout verbe persiste ... Ici, je ne comprends pas du tout, du tout. Et c'est dommage, car ... » (CAMILLE Guy - La Semaine du 31 janv.) Un échange de politesses : :.\LAnatole France., ayant jadis dans le Temps, signé de son nom, une série de notes dues à :.\1.Charles :.\Iaurras, j\J. Charles ~Iaurras signe aujourd'hui dans l'Erm,icage, quelques gracieuses pages, qui Yiennent sans nul doute de M. Anatole France. BibliotecaGinoBianco

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