Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 20 - novembre 1891

- 184 - Emile Verhaeren, Maeterlinck, Mockel, Severin, Van Lerberghe, Gu-aud, que de trouver e.xcessive cette phrase de M. Anatole France: « MonsieurR. est le plus parfait des poètes belges. » Un chroniqueur del' Uni'vers, après avoidraité M. Bonnetain, fort injustement, de « symboliste » donne « la liste à peu près complète des écoles fondées par ces .prétendus écrivains. » - Nous y relevons : « 1° L'école de M. Mallarmé, qui applique la syntaxe anglaise à la prose et au vers français ; 2° L'ècole de MM. de Regnier et Vielé-Griffin ... » Sans insister sur la sottise de ce chroniqueur dont le nom nous fuit, notons que ces lignes sont plagiés d'un article fantaisiste de M. Victor Joze. Parmi les « déliquescents les plus célèbres » nous trouvons MM. Rosny et Marguerite - tout cela broché sur une plaisanterie de séminaire, visant le Darwnisme : Si l'homme descend du singe et va devenir un Dieu», il est manifeste que le chroniqueur de l'Univers est resté en chemin. N. B. Lire dans La Nation, le mardi, la chronique littéraire de M. Bernard Lazare • . •' M. Vielé-Griffin donne ce mois à l'éditeur Léon Vanier, le manuscrit de ses nouveaux poèmes : Les Cygnes. (1) Dieu. Le Gérant: L. BER~Ano. 103!. l'aria, - lmp. D.i.wusLOT, 16, rue ùe Verneuil. Biblioteca Gino Bianco

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