Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 19 - ottobre 1891

- 147 - les armes. M. Vielé-Griffin a chargé MM. Paul Adam eL Félix Fénéon de répondre qu'il refusait toute rHractation et qu'il se tenait à la disposition de M. Catulle Mendès. Les témoins, toute tentative de conciliation ayant échoué, ont fixé les conditions de la rencontre : épée de combat avec gants de ville à volonté, le duel ne devant cesser que lorsqu'un des adversaires aurait été mis dans l'impossibilité de continuer. . Pari3, 18 ~eptembre 1891. Po-ui· .ilf. Catulle Mendès : G. CooRTELIXE. J. ROSATI, Pou1· M. Viele-Griffin : P. ADAM. F. FÉNÉON. Conformément au procès-verbal ci-dessus, une rencontre à l'épée .J eu lieu aujourd'hui entre MM. Catulle Mendès et Vielé-Griffin. A la deuxième passe, M. VieléGriffin a été atteint à l'estomac avec pénétration oblique de deux centimètres et demi. Cette blessure mettant, it l'avis des médecins, M. Vielé-GrifJin dans l'impossibilité de continuer, les témoins ont arrêté le combat : Paris, 19 septembre 1891. Pour M. Viele-G1·iffin: P. ADA~I. F. FÉNÉOX. Enfin: Poui· .ilf. Catulle Mendès : G. CoullTELI!Œ. J. ROSATI. Les Entretiens ont publié dans leur dernitlr numéro du mois d'aoùt un article : << A propos de Chansons d'Amants », dans lequel j'émettais au sujet de l'enquête sur l'éYolution littéraire de M. Huret des assertions que depuis j'ai été à même de reconnaître contrnuvées quant aux faits. J'ajoute du reste que je n'ai en aucune manière voulu suspecter la loyauté et l'indépendance de M. Huret et que l'opinion émise à son égard résultait des fausses données où je m'étais trouvé induit. FRANCIS VIELÉ-GRIFFIN. BibliotecaGinoBianco

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