Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 18 - settembre 1891

-118 Les mêmes journaux annoncent aussi pour le même hiver une pièce de i\I. Paul Bourget. A force de fréquenter :\l. Meilhac, lVI.Bourget voudrait-il le supplanter? On ne pourrait qu'agréer ce dessein si :YL :\1:eilhacvoulait à son tour suppléer :\I. Bourget dans le roman. Les comédies du premier· sont fastidieuses, les romans du second ne sont pas infiniment variés et cet échange ne manquerait pas de redonner quelque verve aux unes et un nournau tour aux autres. Tout le monde y gagnerait, excepté Lemerre et le Vaude,·ille peut-être. i\Iais pourtant cette interversion ne ferait pas que M. Meilhac puisse jamais écrire Maclame B1·essui1·e, cette nouvelle qu'aimait Jules Laforgue etvaloir :\I. Bourget ri:ui est un fort honnête homme, comme i\I. :\Ieilhac d'ailleurs, et de plus un bon esprit qui a bien le droit, après tout, d'écrire des <iomédies s'il y prend le moindre plaisir, s'il se sent quelque gaité et veut nous la faire partager. R. La mort fam,füque de Jean Lombard, dramatisant en fait clive1s la lente passion d'un écrirnin,émeut la presse qui lhe haut le porte-rnix de sa r~clame, sur le cercueil de celui qu'elle a tué; }l. Léon Daudet aura acheté moins <:ber le « lançage » littérafre. Le journal La Révolte peut librement disposer cles articles publiés dans cette revue. Une feuille que }I. Mirbeau soutient seul littérairement, l' Echo de Paris, a ouv,rt une souscription en faveur de la Yeuve et des enfants de ce haut artiste qui fut Jean Lombard. Il est probable que si Lombard avait jadis apporté une ligne de sa prose à ce journal, il eùt été impitoyablement .éconduit. Les· ratés et les poètes en retraite qui BibliotecaGino Bianco

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