Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 18 - settembre 1891

- 117 - tum effici potest, latinè scribitote, dummodo ut nomina locorum vel personarnm servaYerint vnlgarem et nationalem seu gentilitiam aut barbn.ram orthographiam. R. G. L:t Jeune Belgique. - Vers d'Emile Verhaeren, Herold. Elo 6 e de Victor Hugo par A. Giraud - et quelques phrases parfaitement bonnes de H. Maubel. Les journaux annonçent que }Il. Edmond de Goncourt travaille à une farce qui sera jouée, non plus it ses anciens amis, mais par Mlle Héjane et NL.\II. Du puis et Baron. Le goùt du théâtre a toujours tracassé NI. de Goncourt; il le pratique, comme jadis, en taquinant la Muse, entre temps. Que Yeut-il donc cette fois? Montrer qu'il a de l'esprit. Ceux qui ont lu certains dialogues de ses romans le savent; ceux qui se sont lug ,·t certaines pages de ses Mémoires l'ont appris ;'t leurs dépens, M. de Goncourt Yent-il se le prouver aux siens? Cette tentative théâtrale qui sera satirique et anra pour titre: A bas le Pr·ogd:s n'est pas sans crânerie et ne déplaît point qnoi qu'elle ait lieu d'inquiéter les admirateurs littéraires du célèbre japonisant. Elle est la conséquence de son activité qui est grande et d'un désir de produire qui est un peu celui de se produire, mais l'essai, en ces conditions particulières, est périlleux. et M. de Goncourt y risque quelque chose que son âge et la gravité nerveuse de son talent ne l'obligaient pas à hasarder. Tenter d'émouvoir et n'y pas réussir n'aurait rien d'aussi désagréable que d'essayer de faire rire et d'y manquer. On est assez impitoyable ù un échec de ce genre surtout si la situation de celui qui s'expose ù l'encourir le dispensait de s'y aventurtlr. Une gritn;1ce, si elle déride, s··oublie. Le ridicule en disparait dans l'hilaritt', qu'elle provoque. Si elle échoue, le plaisant. garde l'inutile avance de sa contorsion. On n'en constate plus que la disgrâce sans savoir gré de l'effet où elle voulait atteindre . • BibliotecaGino Bianco

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