Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 18 - settembre 1891

NOTESETNOTULES Les livres: Chante ('aùle un peu nrti1:e, par Albert Mockel (1). - C'est une suite de <lélicats poèmes, rythmés d'une très sùre oreille musicale, strophes et refrains, fraîches et tendres Yisions, infirmant, une fois de plus ce cri inane de Banville:« Ce que Hugo n'a pas fait, nul ne le fera! - Nul ne ('e1·ace que Hugo r,;a pas ('ait, répond la logique, car on ne crée pas deux. fois une entité esthétique, on la reproduit, peut-être, mais là n'est pas plus l'art que dans le dessin d'imitation. ::VI. Ph. Gille (Figaro 5 aoùt) a beau décréter de proscription, en bloc, l'œuvre des poètes rythmistes et leurs strophes aux vers polymorphes, il n'en est pas moins constatable que la poésie d'aujourdïrni est Yivace, et belle et pure. M. :Mockel,dont c'est la première œuvre publiée, n'a pas les tâtonnements du débutant, et son œuvre apparaît vivifiée par l'ambiance esthétique qu'ont créée sept années de lutte littéraire d'où notre ~énération sort enfin plus robustement affermie dans ses croyances d'art, et toute armée pour le .travail définitif des années qui viennent. Visions par P. M. Olin (1) - qu'une erreur nous fit omettre de signaler plus tôt. Poèmes en prose et en vers dont la plus à part parurent dans la Wallvnie. La nouvelle édition des Episodes, par Henri de Régnier. (Vanier, éd.) est sous presse. (1-) Directeur de la Wallon~.· BibliotecaGinoBianco

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