Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 16 - luglio 1891

- 11 -- dit-il. El les myosotis ces fleurs d'oublielles - les bordées it terre ( : pachas de relâche - Une porte s·ounil, c'est la sale allumée (citer jusqu'i'.t écume du ragoùt.) . p. 269-2ï0.) [2ïj Jes gens de mer métier nul, déchiqueté, essoufflé, piétinant, lésiné. mal bourré. - du raconté au pain sec sans envolée ni langueurs. - chantez! la vie est courte el drôlement cardée! ... Il n'y a décidément pas trace de réminiscences dans ces poésies - ni sujets, ni métier. Ce n'èst pas de l'originalité de quelqu'un revenu des romantiques et des parnassiens successivement - mais du pri1nesaut à la diable, Il a lu, il le dit, il les nomme - on n'en retrouve rien. Dans son poème sur le douanier garde côte, il le déguste cet oiseau de mer avec sa poésie au large, faisant ses cent _pas, pipe, caban gris-bleu, dunes, horizons, comme il l'aime, et alors comme il l'admire d'être : Poète trop senti pom· être poétique - èe fut l'art de Corbière. Lui pas de couchants, pas de poésie de la m,er, pas de ciels, pas de spleens pantoumés - Nous sommes tous poétiques - nous avons beau faire - nous montrons toujours un bout du panache azur. - lui n'est pas de chez nous - c'est un insaisissable et boucané corsaire hardi à la course. - Il adore le mot contumace, on le lui surprend à plusieurs endroits, quand il BibliotecaGino Bianco

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