Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 13 - aprile 1891

INTERVIEvV Le souci toujour noi sant que le peuple appol'te à être renseignée su 1· tous les hènements donl son lerl'itoireest pour ainsi dire le théftlre, J'n entrainée it s'enquérir de l'état de a littérature, sans que toutefois elle attache à cet ordre de phénomènes, plu:; dïmportancequ·il la cruestion du libre arbitre par exen1ple. Quelques reporters, habiles :°L pré enter, non sans une ra.illel'ie di ·crète, les opinions contradicloir<'s, se ont mi· en campagne et pour sati faire lïmpatiencr populaire, i légitime, sont allés interroger plusieurs écrirnins dont le témoignage leur semblait précieux . .\.yant suid, :n-ec un intérêt que graduait le choix des protagonistes, celle enquète i franchement é\"oluti Ye, j'ai été surpris de l'inqualifiable ostracisme dont on frnppait un de nos romanciers le. plus notoires, un de ceux qui jouissent du plus ~rnnd nombre tle lecteurs et qui par con équent p._'.>tl'isent 1e plus grand nombre de cerrnlles. Poussé par l'équité naturelle à mon es1)rit, j'ai résolu de n'.-parer autant qu'il m'était possible cetle injustice. et je me suis présenté hier matin chez :\I. Xavier de Montépin. J'ai été reçu par le conteur de tant de dramatiques histoires aYec unè affabilité exquise qui ne fut pas sans se compliquer d'un légerétonnement,quandje luieusexposé, en un adroit préambule, le motif de ma visite. M. de ~fontépin me fit asseoir sur le fauteuil qu'il jugea le plus moelleux, m'offrit un havane, et après un échange de vues superficielles et climatériques, je lui dis : - Cher maitre, que pensez-Yous du symbolisme? B1bhoteca Gino Bianco

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