Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 13 - aprile 1891

- ll5 - - cela n'est pas de tradition Cantique des Cantiques ni ft·anç-aiseni latine (ô Racine! les lisant)· C'est de 1'importation anglo-.américaine. le premier je crois a employé la particule superlative très avec laquelle on est arrivé à de si grands effets et qui eù fait bondir un Lamartine (Hugo ne l'a lui-même guère employé qu'en charge) il n·a jamais cette rnlgarité de la plupart des ,poi>tesfrançais jouer sur le pittoresque, sauf une fois faisant un sonnet pour cette fin le Ciel couvercle noii· de la grancle marmite oit bout l'i,npe,·ceptii,l,; et ,;aste humaniti (on dirait de l'Ignotus) Baudelaire Yois-t11 les mw>1u·e11,· su)· 1,,,, ,, gi·abats prospères - le poète - passer sa Yie à ne voir que le poétique de la Yie - il ne raisonne pas. 11est un enfant en éYeil, étonnr, naït - s'amusant d'un insecte, des organes de la femme, comme un enfant. Besoin de tùter même à qQans. Il ne s'instruit pas - li butine au ha ..ard en abeille bohème et dort - r~ve - de\·ine - s'emballe -- C1·éctule il Yit tête baissée - Baudelaire donner la physionomie pTirée du milieu 1ittéraire de son temps. B1bliotecaGino Bianco

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