Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 11 - 1 febbraio 1891

- :18ll n'y,, de m 1.nifestc en cc oagc;; que l'opinion littéraire que qaelcp,·un peut a,·oir â\·oi1· de soi-m.}me et en Je tas cette opinion est c,u·ieuse lù, assez juste en somme, Hn peu complaisante. Certaines idées auxquelles les aulclll's attacha.ient sans donte une importance ont rHJtu la forme anonyme de la maxime. Elle sont intéressantes, cncora quïl faille se méfier en cesspirituellesbontaclcs de ce qu·clJcs ont d'artificiel et qu'elles ne• soient d11es au S'.)llCic1·a1·oirpensé brill,1rnm0 ntù la Chamfort plutùt qu'.'1. 1.rn rnC' ·oun·i d'opinions personnelles. En rnrs les au tl'es : 0:1 ne p:ln t pa.c; cl ire qf1e :.'IL cl~ G1ncou rt ait j ug.'.l ses e:rntemrorains. Excepté pour Flaubert dont il Yoit a1·et_; inrrniélude h manière de trnrnil, d(, :-:i:ünte-Beu1·e (fUÏl r:3p1·ésente cJmme un godelul'eau de Port-lloyal, de :-;,1.intYictor quïl S'lmble haïl' ;tvec rnison, de :.'IL Renan qu'il trou1·c trnp pen,u1" et de BJ.tudelairc qui l'horripila il se contente de les cn1yonncr et de les laisser parler ... C" sont ces phonographics qui soule1·èrent tant de mécontcnlem nt parmi ceux qui Cl'tll'CntaYoirùs·en plaindre et cJux <fllicroient quïls 1ùHHont pas ;'1. s·en louer. fi~- eut des r.'.:clamation p:1bliques; il y a des r.:criminal.ion tacites. Je crois qu'on a été bien loin en tentant de faire de monsieur de Goncourt une sorle de d'faleur, un \ïeil- ~:1stel, artiste. 11 y a plut:)t inopportunitc qu·autre chose, si toutefois, comm on Rime à le croire, et comme M. de Goncourt le dit« le souci de ]a vérité >) est la raison de tout cela; mais si, c:rn1me quelques personnes lïnsinuent, il n'y a au fond de cc.~tehàte ,·t faire une publication prématul'ée qu·un a son ci de scandale» ce dont on aime à douter, le tort serait grn,e. . ~e serait-il pas plus simple de supposer que i\I. de Goncourt a 03cillé entre ces deux remarques de Chamfort: Qui cl it quelque pa.rt: « Ce qui c,-t vrai, ce qui est instrucLif c·est cc que la conscience a·un honnêtr. homme qui a beaucoup ,u et hi"en rn dit ù son ami au coin dn feu. Quelques-unes de ces conversations-là m·ont plus instrnit que tous les livres. )> Bibliotera C1 o

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