Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 11 - 1 febbraio 1891

- 31, - retronYe la trace du milieu l'légant, intelligent ou lionnèle croù il proYient. JI arrive ainsi dans le 111onclemuni crun petit pécule de goùts distingués et même dïiabiluclcs pliy:;iquc~ qui lui renùcnt vite ai'éc la pratique de la politess(', du :,aYoir Yinc et de quelques antre riens qni plairont potirrn qu'ils soient aidés c1·unetournure de corps satisfaisante et iuclispensable ù faire Yaloi1·lcs bonnes manières et ·crds <les quelque agréments de l'esprit par où l'on s·attire l'approbation de se:; semblables clans lelll' commerce quotidien. li y a as e;r. loin cr<'-lrecela - qui peut ~·acquérir en .·omme et où il n'est rien dont·on ne puisse St passer aYec un peu de génie, ou de l'impe1-tinence - .'.tcc que j'appellerais un« homme de race. » Celui-ci est un personnage particulier qui a comme une cons,iienc,: historique de sa filiation illustre on inconnue, qui sent surùvre en lui le legs lles Yieux figes ou des époques innommées et se sait appelé à .réaliser en lui quelque gloire sec1ète dont l'obligation est venue jusqu'.t lui. Jl agit au nom d'êtres disparus dont il suit la tradition muette ou notoire en les fastes des Temps. Ce fut CMteaubriancl par exemple ou \ïllien,,ùe l'Isle-Adam qui, par une illusion prodigieuse et sublime, s'incarna ce qu'il se croyait de toute la force de sa royale ima<rination. Cc sont encore certaines personnalités respectaJ_;jcs mais un peu maniaques par qui finissent, en de Yieux et massifs hôtels, entre cour et jardin, parmi cette époque qui les nie, les plus hautes et les plus ducales maisons. De ravis de tout ceux qui l'ont approché et du sien. ::\I. de Goncourt est un homme de qualité. Plusieurs foi~ au cours de ses écrits il re,·endique celle disposition d'esprit et de mœurs, parfois, pour s'en féliciter sinon_pour y attribuer certains déboires. La man mise issue qu'eût, une première fois, it la scène, Hemiette Maréchal fut motiYée selon l'auteur par une suspicion cl'aristocratisme. Ce mot : nous sommes des aristocrates, :M. de Goncourt le prononce souvent et en particulier lorsqu'il constate la répugnance de son goùt d'homme bien élevé pour des recherches locales que nécessitent les lines qu'il Bibhoteca Gino Bianco

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