Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 11 - 1 febbraio 1891

IA PAIXCHESZOEI 'fA J/EX'l11fürnun L'autre mardi j'avais voué rna soiree à noircir des feuilles pour les lecteurs de ceci. Dùment installé, les regards rivés à quelque tare rompant la monotonie du plafond, je tentais de retrom·cr certaines idées générales exigibles avant toute lettre, encore que moins pressantes it divulguer que celles ci-dessous, quand en un logis contigu au mien, ce furent des bruits caducs de Yaisselles heurté.es, un tintement clair d'argenterie, des dialogues de Yoixmâles que coupaient d'aigres filets féminins, des grincements de chaises éraillant Je parquet, un impérieux rogomme aussitôt conspué par des oh soutenus confinant it l'indignation : cris convertis en rires, et rires en autant de tumultueuses voix. Puis, dans l'escalier, d'hésitants pas sur les marches, le coup bref d'un timbre, et une porte ouverte à quelques grégoires de renfort hnés en chœur sur leur tard venue ..... C'était le.viol d'une liberté.sous-entendue, paraît-il, clans le contrat qui m'oblige à dè.bourser trimestriellement. quelques louis d'or. En attendant, je devais renoncer à toute écriture on aller ailleurs que che;r,moi garder mon silence. · Sur le point de me résoudre à ce dernier parti, j'acquis biei1 vite la 1)éniblecertitude que je ne découvrirais dans Paris,dèshui theures du soir,un seul réduit meublé des outils nécessaires ù l'écri vain et,~ l'abri des rumeurs aclven- _tices. Certes, payer d'une ind1scrétion et aussi d'un atten tat mon vif clésir cle-travaillel', et frapper à une porte amiétait malséant outre que de résultat problèmatique. BibliotecaGino Bianco

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