Entretiens politiques et litteraires - anno II - n. 10 - 1 gennaio 1891

JA!1ESON ET PARNELL DEVANT LA COXSCIE::-{C!A!;~GLAI::>E. :w.. Jameson ! cc nom pourra re5tce comme le prototype, et la Yiclime à la fois de celte éuergie srnptiquc, et de ('e cant ridicule qui font la gloire et la honte de la race anglo-saxonne. · Aussi :,\[. Parnell qni après :.\I. Dilkc, rn très probablement subir rahominablc effet de cette hypocrisie anglicane qui mèle tant de choses n·ayant rien ,·l voir entre elles. ~oyons logiques: Quïmporte la ,·ie priYée d'nn indiYidu, lorsque publiquement il est d'une grande Yaleur '. L'Angleterre whig s·est déjit priYée de son leader indique sous le ridicule prétexte que cet homme arnit {•Lécompromis, clans dieu sait quelle banale aventure d'adultère. La catholique lrlandc serait-elle par hasard assez pourrie ponr sui\'l'e cc grotesque exemple? Car enfin. que :.\I. Parnell soit ou non coupable (coupable d'un crime que tont le monde en somme a commis) en quoi cela pent-il infirmer son admirable diwouernent ù la sainte cause d"Erin '! Pourquoi confondre les actes de l'homme p1·ivé an'c ceux de rhomme public~ Cne cause ne peut cxigc1· qu'un sacrifice de tous les jours et de toutes les heures en les heu1·esnecessains. Hors de lù l'indiYidu reste maître de luimf>mc. Parce que, par exemple, l'on ne rencontre JJas dans des cit'constances normales la femme la pins apte ù revêtir sonrèYe, i I faudrait y renoneer en Yerlu de nom; ne savons quels absurdes et monstrueux mon itoires:poli tiqurs ·? Que Yous frappiez !"homme public quand l'homme public fouit, c·e,;tjustice,nwis ne soyez as::;ezsots pon r acc-,tbler l'homme public sous les fautes de l'homme p1•iyé ljue Yous êtes radicalement inaptes ù juger et même à comprendre. B1bliotecaGinoBianco

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