Entretiens politiques et litteraires - anno I - n. 8 - 1 novembre 1890

- 28/i - Chez Charpentie1·, nne 1<·édition de l"Ei:e (utw·e, de Yilliers de 11sle-:\.clam. Chez \'anier, 'l'encl1·esse, par IL de Braisne. On annonce, pour paraitre YC'rsl,\ i\Oël, le ::;ec:oncnlnm(·ro <le « The Dia! » - la men,?illeuse rernc anglaise dr :w:w. C:. Hic-krtt.·, C. H. Sh,rnnon, .John Grny. - :.I. C. Hickr1 t,; dans cr second num{·rodonnera une lithograpl1ie: lPSilence c1ui est impatiemment attendue. ün s(•nile philosophe et.quelq nes membres clesdi Ycr::;es aead<~micsont M:•c-ltoisis pour glorifiel' Lamartine, qu'un poètr malndC' a C'hanl{•- dr loin. En cette occurre11<":e\,Ionsieu r Carnot, c1u'ontillustr~ tant de bons ,·oyagrs, n·a Youln se d, ranger. li a pens.:•quïl siérnit mal ,i un gouYernement Mmocra1iquC' dï1011orcr la Po{•::;ielyrique, C't le port de la PalicC' lui a parn, sans doule,_d"t111plus Yif' int{,r,~t.Aprè::; tout, pcut-flre notre PrO:·sidcntn'admet que Je Yc1·s!il 1reet m{•- prise les.:J(giaques,auquel cas nou,; 1<·primandonsCCn' {•ophyle, trop zél{•.}[onsienr .Jules Simon a pt·olit{•dr eette nhse1we pour <lfrlarer immMia1emrnl que la langue: dn .X.\'ll• sièc!C'est la<<n-aie langue franç,1i::;e >>. ;'\ous espt·rons que ce doux Yieillard cxpliqnrra ayant rlc mourir pourquoi la langue de 1-lahelais, <·ellede :.Ion1aigne et telle de Hons,11·d,ou bien telle de Flaubert, nC' sont pas << la n·aie langue franC'aise ». Quant ,'t :.[onsieu1· Bourgeoi:,;,il n·a c-ruponvoir rnien:x faire que dC'hlùmer le boulangisme. Plus sage, lC' colonel Clrnmoin s·est tn, mai,; non monseigneur Perrault : Lamartine a {•té hien hono1·{·. Le,; voyages de }Ionsieur Carnot, sa conecte attitude, forficiel enthousiasme des population~, l~s jeunes vierges offrant des bouqnets tricolorrs, les maires psalmodiant des discours, les évêques homélisant avec politesse, touleet appareil pompeux a ému Mon::;ieurle comte de Paris. li a rnulu montrer aux populations frnnr;aises, toujours préocBibliotecaGino Bianco

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