Entretiens politiques et litteraires - anno I - n. 8 - 1 novembre 1890

- 259 - - Les riches sont Yoraces !. .... Non c,mtcnts de viue cln produit de notre traYail... ,ils Yculent tout accaparer ..... noni-;affamer ..... lls sont si goulus qu'ils ne tl"onYent jamais lenr part assez grosse; ... ils cherchent ù prnndre ... celle du riche ... , leur Yoisin..... Le plus riche ... ruine le moins ric-he... et ça s·appclle spéculer .. :....... . ... lls font de la politique ... , parlent de nolrc bien ... , nous promettent des con titn tions ... des droit::;... Est-cc que les affaires politiques nous regardent? ..... C'est toujours un réftime bourgeois ... qui uccède ù un régime bourgeois! ..... (,Juclsque que soient les maîtres, il faut les nourrir ..... et le tnn·ail estau8si dur ..... Leurs théâtre: ... , leurs lieux de plaisir. .. , c'est nous ... qui les bâtis. ons ... , qui payons des impôls ponr c-cla.!.. Quand le palais est fini ... , nncfoisparnn ... , snr dix million dctranlilleurs .... quatre mille peuYent YOit- ce qui s·y passe! Tant mieux clu reste ... , ils ne montrent que des choses fausses ... , la comédie de la Yic... des mensonges. v - Pardon ..... , le Théâtre ... est un ... grand..... éducateur ... populaire. Et la Yie... , la sacrée Yie... qui nous écrase ... , le froid ... , la faim ... , !:a n'apprend donc- rien ... , ça? ... Ah!. .. les ric-hcs !. .. où donc ont-ils le c-œurplacé ... poume pas penser ... aux maux des meurts•clc-faimr ..... Ah! si ... , ils y pcnsrnt ...... clans les hi ,·ei·sdurs ... on après une catastrophe .. . dont leur rapacité est souYe11tla cause ... , quand la misère rst trop grande ... ,qnand nos caclancs ... gênent les digestions; ..... alors ... , c-es gens pour qui nous a,·ons gagné des millions ... , nous font l'aumône ... , à nous ... les créafours de la richesse! ..... Pour ça ... , on insc:rit leurs noms dans les journaux .., Ils organisent aussi des fètes de chal"iH.'.. ; à foccasion de no$ souffrances ... ils batifolent ..... Puis ... , un jour ... , le pauue diable cl'ounier c-rève... , si la misère ... , la pourriture des ruelles ... et drs masures .. . ou une halle reçue en défendant la propriété des autres .. . ne l'ont p,lS tué arnnt ..... On Je charrie dans un cimetière ... , très loin ... , on renfouit a ,·ec mille malheureux c-ornmclui ... , et ... ,quan<l son petit et sa femme Yiennent lui apporter une fleur ... le dimanche, ils la jettent. .. an hasard ... sur Je tas ... ; au petit bonheur ...... ç,L.., c'est la société ... et il ne faut pas nous en plaindre ... puisquïl B1bhoteca Gino Bianco

RkJQdWJsaXNoZXIy MTExMDY2NQ==