Entretiens politiques et litteraires - anno I - n. 5 - 1 agosto 1890

L'IXDIYJD(ALlS1IE ., Les ,::col<'slittéraires. dont le nomhr<' dcwnait récllclcmcnl i1H1uiétant ponr le,; rnllectionneurs c-onsciencicux. -;ont. sinon mortes. au moins enterrées mom<'nlanérncnt. .\près une pluie de manif('sl<'s, qni a dur{, cinquant<' ,tns, après le dN11gr de <-<'Sdix d('rnii!res anné<'s. il s·<'sl f,lit un calme ,;11hit, dont nous somrn<'s pcnt-êt1·<' 1·cclcYahles ,'t !'Exposition L'niY('r,;cllc et ,\ la Tour Eiffrl. On cnl<'nd bi<'n de ci de lù quclqu<'s eris Yagues, plusieurs intrn·ie,,·s éclatent encor<'; mais allribuons-lcs ù des manifestes mal ensevelis, <111simplement récalritrent. On po11rrnit déj,i élabli1· 1111 hilan rnpidr (le toutes les Ecoles littéraires, el ,·itc pas::;cr A proJits el pertes les résultats. Tel ll·est pas le sujet de ect artitlc. Il snflit de rappeler qu·après son triomphe définitif, le romantisme se dispersa aussitôt en ordres orthodoxes. <'t rn sec-tes héréliqnrs, que la grande c-athédrnle d1Iugo se diYisa en mennrschapelles où des prêtres conYaincus dùrent officier dcrnnt les apôtres et les saints clr la récente création. Cela dura jnsq11·ù la fin de l'Empire. \'ers le eommcncement de la troisième Hépuhliq11<'. deux grandes églises se partageaient le domaine artistic111c: les Parnassiens cl les :'.\aturalistcs, les uns gardant la poésie, le:; autres tenani la prose. Elles se chamaillaient un p<'u. comme le font les Carmes et le::; .J ésnites; mai::;,parec que leurs terrains étaient parfaitement distincts, que la nature de leurs ofJices, et la qualité de leur clientèle dcYenaicnl très différentes, lenrs querelles de lutrin n'aboutirait point à la guerre ouYertc ni aux excommunications majeures. Seulement, et ainsi se démontre la fatale étroitesse de BibliotecaGino Bianco

RkJQdWJsaXNoZXIy MTExMDY2NQ==