Entretiens politiques et litteraires - anno I - n. 3 - 1 giugno 1890

JAPOX Quand rart de cc pays fut ;·éYélé il l'Europe, il suscita renthonsiastc fcrYeur des aristocraties pui,;, Yite, des foules. La spontanéité imprén10 de,; procédés, la sobre sincérité du rend11, la juste Yision, dons communs à tou::;les peintres du Yamato, proYoquèrent d'uniformes admirations, sans degrés ni choix. :.Iaintcnant que cet art exotique est dirnlgué par les bazars, acquéreurs de temple,; fallacieux, et que les bronzes industriels cncomhrenL les étnlagcs, on tend ;'t se départir des agenouillements uniYcrsels. t·ne légitime hiérarchie se constitue. Pour cette différenciation et ce classement Yingt ans n·ont pas suffi. La récente exposition de la graYnre japonnise à !'Etablissement des Hcaux-.\.rls et lrs antérieures cxhihilions, ,\ la rue de Sèze et chez :.I. Hing, ont beaucoup hùté cette mise en place des talents. Elles ont permis d'ordonner le cérémonial des admirations suinnt un protocole basé, par dcU les qualités communes à la race, sur la Yigncur des tempéraments particuliers, la puissance synthétique, la science du coloris et des harmonies profondes. li n·est plus désormais loisible de confondre la fécondité des siècles et d'encadrer de louangesidenliques rœuue superbe des Kiyomitsu, Kiyonaga, Outama,'o, Ilohusaï,, Jli,·oslligllé et celui des Massano/1ou, Ilcti'unobou, Siadscho, retshi, elc ..... Même, de longs états de serYice dans une Yénération jouisseuse pour les choses dn .Japon permettent d'exprimer haut des pensées restrictives. BibliotecaGinoBianco

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