NÒTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS autres? Est-ce que le véritable infini, l'unique infini, n'est pasce grand Universel, ce Tout, où s'embrasserit et se confondent, selon M. Vacherot, le monde et Dieu? Mais, n'aqmettre. qu·'un seul Universel, compre'nant Dieu et le monde, ce serait du panthéisme, et M. Vacherot tient à n'etre pas panthéiste. Pourquoi cette crairite? Qu'est-ce. que cela peut lui faire, d'etre, ou n~n, appelé panthéiste?· Sait-il, peut-il savoir, lui méta• physicien positif, ·ce que c'est que panthéisme? Est-ce que la métaphysique, qu,i donne les conceptions, nous impose un foi quelconque sur ce qu'elles représente.nt? A - Poursuivant sa distinction de l'ETRE UNIV.ERSEL en DrEu et MONDE,le premier idée, le second réalité, M. Vacherot ote à Dieu, pour en gratifier exclusivement le monde, tous les attributs réels, finis de leur nature, l!j: substance, la vie, la causalité, la puissance, la volonté, l'intelligence, la personnalité, à plus forte raison les facultés 1norales, justice, bonté, amour, etc. Tout cela, selon lui, c'est de l'anthropomorphisme. · Mais d'abord, si le n1onde, qui est infini, absolu, nécessaire, éternel, peut etre doué J'attributs .finis, pourquoi n'en serait-il pas de meme de Dieu? En quoi ces attributions generaient-elles la sublimité de son essence? Il y a plus, comment Dieu, que l'on dit infini, le serait-il, s'il exclut les réalités? Quoi ! tant de choses hors de rinfini ! _Vous n'y pensez pas. Qui ne voit du reste que ces attributs d'infinité, d'éternité, de nécessité, que M. Vacherot donnA à Dir~1sans les refuser au monde, sont les attributs de la substance, de la vie, de la cause, de la puissance, de l'intelligence, considérées dans l'infinité de l'univers? M. V acherot parait se préoccuper beaucoup de la Biblioteca Gino B.ianco
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