, NOTES ET ÉCLAIHCISSEMENTS N euchatel, Fribourg et Valais; je suppose que les Wallons n'ont pas dégénéré et font d'exc~llents Belges; et · je ne sache point que les insulaires des iles de Jersey et Guernesey soupirent après leur patrie naturelle. Il n'y a pas jusqu'aux Hongrois qui ne <levinssent en vingtquatre heures d'excellents Autrichiens, pour peu qu'il plut à leur jeune empereur de ne les point contrarier . dans leurs traditions, qu'il leur a promis de respecter. Donnez aux peuples les libertés qu'ils réclament; exécutez, o princes, selon leur véritable esprit, les traités de 1815; faites mieux encore, préparez la définition du droit économique, et m'est avis que vous n'entendrez plus guère parler de nationalités et de frontières natu- · relles. · , La raison d'Etat, qui a continué de nous régir, en a décidé autreme·nt. L'Autriche donc se refusant, le pape se refusant, le roi de Naples se refusant, l'Italie s'est soulevée : elle était dans son droit, dans le droit meme de 1815, comme la France y était en 1830 et en 1848. Maintenant l'Italie fait plus : elle proclame~ contre les traités, et sans s'inquiéter de l'ébranlement qui peut en résulter pour l'Europe, son unite et son indépendance. Je ne l'en accuse pas : elle n'est pas seule coupable. Mais voyez la conséquence de toutes ces violations. Le gouvernement de Napoléon III', après avoir assisté l 'Italie du sang et des trésors de la France, effrayé tout à coup de la puissance qui surgit à sa porte, arrete l'muvre de délivrance; après avoir som1né le pape, il , lui laisse ses Etats; il autorise un général français, an- __ cien proscrit, à prendre du service dans l'armée pontificale; comme compensation de l'agrandissement du royau1ne piémontais, il réclame l'annexion à la France Biblio_tecaGino Bianco
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