Correspondance de P.J. Proudhon - Vol. 2 - 1875

. 356 CORRESPONDANCE la perfidie de nos adversaires, les persécutions enfin, sont le fumier sur lequel croîtra et grandira le nouveau germe. Je compte être assez connu de toi pour espérer que, quoi qu'il arrive, tu me regarderas toujours comme honnête homme, irréprochable comme les guerriers de Xénophon, dans la guerre et dans l'amitié. La néces- sité des circonstances produit nos jugements et fait toute notre vie. Notre volonté n'est bien souvent pour rien dans toutes les choses qui passent pour être de nous. A ce titre, tu me pardonneras ma triste célébrité. Adieu, mon cher Tourneux, je te serre la main. Biblioteca Gino Bianèo P.-J. PROUDHON, 70, rue Mazarine.

RkJQdWJsaXNoZXIy MTExMDY2NQ==