Correspondance de P.J. Proudhon - Vol. 2 - 1875

3a2 CORRESPONDANCE compte; je ne lui en aurais pas voulu pour si peu. C'est bien sa faute si cette idée m'est venue. G***, comme intéressé et coparticipant de l'édition de mon livre· sur la Création de l'ordre , avait reçu tous les exemplaires en dépôt; il devait tenir note de toutes les remises qu'il faisait et des expéditions. Il ne s'est occupé que de rentrer dans ses avances et a négligé de faire ses comptes, si bien qu'aujourd'hui je ne sais plus où j'en suis. Qu'importe qu'il se trouve chez vous des exemplaires, la question pour lui n'est pas de savoir ce que j'ai fait des quantités qu'il m'a livrées, mais èe qu'il a· fait des 1,62ti qu'il a reçus. Or,. c'est ce qu'il ne dit pas. Iln1'en coûte cher pour n'avoir jamais eu affaire qu'à des in1béciles. Je suis horriblement en retard de correspondance avec tous mes amis, ~Iaurice, Micaud, etc. Je n'ai pas une minute; je suis excédé.J'aurais besoin d'un secré- taire. mais je ne gagne pas assez d'argent pour cela. ~;.\_dieu1,non cher. Tes letlres me font plaisir et je les aiine, précisément parce qu'elles me contredisent sur tout. Il n'y a au monde que toi qui me connaisses; seu- lernent, Lume prends à rebours. Écris toujours. 1r'Iesan1itiés àJ eau-Baptiste; mes respects à Mmes Gau- thier et à ces demoiselles. Tout ù vous. P. -J. PROUDHON. P.-S. J'ai remis il y a quelque temps à M. T. V*** la pétition ù.e Bordy. M. T. V*·** semblait bien disposé pour 1noi; j'ai ajouté à la pétition une petite lettre de 1na 1nain. Je m'informerai du succès de n1a recom1nan- <lation; niais, à présent que nous voilà bonapartisés~ je · 11e puis co1npter sur rien. Biblioteca Gino Bianco •

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