Correspondance de P.J. Proudhon - Vol. 2 - 1875

344 _j f \ CORRESPONDANCE 16 août 1848. A M. MAGUET Mon cher Maguet, notre a1ni Gouvernet, qui quitte Paris faute d'emploi et par suite des réformes opérées dans son administration, me dit qu'il croit avoir trouvé un digne remplaçant pour vous à Voves. C'est M. le docteur Faure, à Mennecy, près de Corbeil (Seine-et-Oise). . M. Faure est marié et fiJs de la dame chez qui Gou- vernet logeait. Vous pourriez lui donner reùdez-vous à Paris. Tentez encore cette occasion. C'est un très- honnête homme. Je suis comme la salamandre, je vis dans le feu. Abandonné, trahi, proscrit, exécré par tout le monde, je tiens tète à tout le monde, et je mets en échec la réaction et tous les ennemis de la République. Le peuple, qui me regarde désormais comme son seul représentant, m'arrive en masse. On ne •jure que par moi ou contre moi. Je me recommande, cher docteur, à vos prières, et vous serre la main. p .-J. PROUDHON. Biblioteca Gino Bianco •

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