Correspondance de P.J. Proudhon - Vol. 2 - 1875
328 CORRESPONDANCE par mon article sur les conspirations, comme le Consti - tutionnel l'a été lui-même. J'ai lieu de croire qu'au point où en est la faveur publique nous pourrons nous soutenir sans forcer le pas. • Du reste, nos souscripteurs ne viennent pas vite ; un tiers environ des actions est abandonné pour le Peuple. Ce que j'ai dit, au surplus, de ma situation .p8rson- nelle est vrai; j'ai 3,000 francs dans le cautionnement, plus 6,000 francs qui m'ont été remis par un jeune noble 1 de Bretagne, à qui sa famille interdit toute rela- tion avec moi. J'avais aussi à la Banque du Peuple deux hommes sûrs, qui avaient l'œil au grain, et 1n'avertissaient de tout. Je les ai transférés à radministration du Pe7-tple. Tout marche bien; soyez sans inquiétude. Le public a été médusé par mon compte rendu; la presse, d'abord si insolente, a été écrasée; et moi, je me trouve un peu plus haut et plus solide sur mon piédestal; passez-1noi ce style dont je ris le premier. La manière dont je me suis défait de la clique qui m'entourait, m'obsédaiL et ~11'espionnait à la Banque du Peuple, a paru un acLe de vigueur et d'habileté.' Je n'avais pu me débarrasser d'eux au commencement; il me fallai Lcette occasion. Maintenant, quanL à la politique, vous pouvez juger par le compte rendu de la séance de samedi 28 courant de l'Assemblée nationale, et ce que los journaux vous raconteront de l'agitation des clubs, combien j'empâture le gouvernen1ent avec ma résistance légale~ et mon droit républicain, dont jedéveloppedetemps on temps quelque . . principe. Biblioteca Gino Bianco ,
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