Correspondance de P.J. Proudhon - Vol. 2 - 1875

DE P.-J. PROUDHON. 285 Paris, 26 février 1.848. A M. ~!AURICE. Tuloncher Maurice, je vous confirme n1a leUre d'hier. I""emouve1nenl gagne admirablement. On dit que la Belgique s'est constituée en République, 1nais cela n'est pas encore officiellement confirn1é. Avec la Bel- gique la Suisse, l'Italie bientôt, il y aura une fédé- ration de Républiques assez in1posante pour rendre la guerre étrangère à peu près in1pos~ible. Voilà le côté rassurant. Quant à l'inLérieur, le mên1e n1ouvement suivant sa 1narche, la question sociale a été posée, et il faut tra- vailler à la résoudre. Tous les partis, 1nên1e les dupes, se rangent du côté du peuple; chacun fait son sacrifice sur l'autel de la pa'trie, qui de la légiLimité, qui de la monarchie constitutionnelle, etc. Il faut que tout le monde s'arrange pour vivre avec la République; pas de milieu, pas d'alternative. Hier, je ne savais ce que ferait ce nouveau gouver- nement et si j'aurais à soutenir une autre lutte sur le terrain des questions économiques; aujourd'hui, je cro~s, je suis convaincu qu'il sera bien disposé; et, eomme il faut marcher, vivre, rétablir l'ordre, je me BibliotecaGino Bianco

RkJQdWJsaXNoZXIy MTExMDY2NQ==