Correspondance de P. J. Proudhon - Vol. 1 - 1875
- I DE P.-J. PR0UDH0N. 337 sienne qui vous ramenat un peu aux choses de la terre. Si vos fonctions d'éditeur durent sept ans, il est pro- bable qu'après cela elles vous vaudront un autre em- ploi; ne pourriez-vous donc songer à arranger votre vie pour travailler dans une modeste aisance? Ce que vous me dites de M. Dubois ne me surprencl pas; Paris pullule d'hom1nes comme lui. On convient de tous les abus que je signale; mais, quand je veux généraliser l 'idée et arriver à une conclusion, alors on ne me suit plus. Mes critiques et moi, nous sommes comme des gens qui veulent tous_rabattre les angles à un polygone; seulement, quand l' opération sera f aite, les premiers soutiendront que ce qui restera sera tou- jours un polygone, tandis que je dirai que ce sera un cercle. Voilà en réalité en quoi je diffère de M. Blanqui et d'une foule d'autres. Terzuolo est de plus en plus mal : ·c'est un homme estimable, _mais qui désespère. Je l'ai vu une fois; il n'a presque point d'ouvrage et son atelier languit. Cinq numéros de mon Mé1noù 4 e g1·ammatical ont déjà paru. Il en reste encore autant. J e ne crois pas que cela finisse. Je n~ai reçu aucune lettre de M. Cuvier, de Metz. Je vous envoie un catalogue abrégé de vos livres, en vous prévenant que la plus grande partie est à Be- sançon, et qu 'il ne me sera guère possible de vous rien expédier qu'après le 1 or aout, après mon retour. Vous 1n'écrirez d'ici là. M. Weiss est venu à Paris ce printemps. - Il com... mence à radoter et beaucoup de gens s'en aperçoivent. L~esprit des vieilles académies est abrutissant. M. X*** est bibliothécaire de l'instruction publique et professeur cles filles du roi. Dans le haut monde, il CORRESP. f. 22 Biblioteca Gino Bianco \
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