Correspondance de P. J. Proudhon - Vol. 1 - 1875

DE P.-J. PROUDHON. 321 cruauté et bassesse à lui òter son bonheur. Je veux bien rire avec vous, mais je ne voudrais pas faire une mauvaise action. En me répondant, si vous pouvez me répondre, dai- gnez je vous prie, Monsieur, m'exprimer en deux mots votre jugement sur l'ouvrage de Lamennais et sur celui de Pierre Leroux; j'ai trouvé occasion de parler de l'un et de l'autre dans le Mémoire que je vous envoie; je ne serais pas fa ché de connaitre ce que vous pensez de nos philosophes, et de la critique que je me suis permis d'en faire. Il y a bien longtomps que je n'ai vu Pauthier. - Mm 0 Droz est morte; je ne vais plus dans cette maison, non plus que chez M. Jouffroy. Après l'espèce de scan- dale que j 'ai donné, je ne me soucie pas de me rencontrer avec des hommes avec qui il faudrait avoir des expli- . cations, qui me traitent en écolier, et que je regarde comme des pédants. Je suis, ~Ionsieur, avec toute l'affection d'un com- patriote, et l' estime que j e dois à votre talent et à votre . sc1ence. Votre tout dévoué, P .-J. PROUDHON. ,, I CORRESP. I. 2f • Biblioteca Gino Bianco

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