Correspondance de P. J. Proudhon - Vol. 1 - 1875
I 315 Paris, 2~ avtU t84i. A M. TISSOT Monsieur Tissot,, je suis bien en retard avec vous : c'est ma faute, et ma très-grande faute; c'est aussi la faute des affaires, des, hommes et du temps. Enfin j'es- père que vous me pardònnerez pour cette f ois, en acqué-- rant la preuve que, si je parais oublier mes ·amis, du moins je sais occuper mes loisirs. La poste, si son service est fidèle, vous remettra avec la présente un exemplaire de mon nouveau Mémoire sur la Propriété; vous y verrez que, sauf le ton général que la circonstance m~obligeait de modifier, je persiste dans toutes mes propositions; vous y remarquerez, de plus, que je commence déjà à avoir prodigieusement de complic:es, qui ne s'en doutaient peut-ètre pas. L'un de ceux dont je puis atteste:r la pleine et parfaite adhé- sion à mes doctrines, doctrine~ que j'ai honte d'appeler miennes, puisqu'elles -ne sont que l'expression des faits: économiques, eit M. Pierre Leroux, que j 'ai eu le plaisir de rencontrer une fois, et avec qui j'ai causé de vous. Non-seulement je prouve par son livre qu'il est antì- JWopriétai~e'IUJ'Nr-Communi8te, ce qui est justement la théorie défeloppée dans le cinquième chapitre de mon Biblioteca Gino Bianco
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