Correspondance de P. J. Proudhon - Vol. 1 - 1875

CORBESPONDANCE· dans l'affaiTe· des fortif:ueations ; je ne doute past qu.e tous les partis ne songent. de leu·r còté, aussi bien. que :Louis-Phili]>pe; às'en servir unjour; mais je crois- que celui qui tient tiendra longtemps·. Les: procès de· pr.esse vont leur t:rain· ; le NationaZ e~t men;a,cé'c.llans son e:ris- tence, ce qui, du reste, est peu reg.rettable. Le: :peEpl'e est apathique; la Jeunesse,. épicurienne et immorale ; toute la nation, insouciante et lache ;. j 'ignore· vraiment ce qu'il en arrivera. Un ouragan passera-t-il encore sur la. France ? ... J e ne sais, mais Je ne le souhaite pas. Adieu, porte-toi bien, et fais:..moi part. de tes obser- vations, quand tu m'auras lu. En France, le mauvais gout, les vices de forme sont encore plus à craindre que le défaut du raisonnement, que peu de gen&sont à méme de suivre. Je t'embrasse. P.-J. PROUDHDN. I Biblioteca Gino Bianco

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