Correspondance de P. J. Proudhon - Vol. 1 - 1875

258 COI\RESPONDANCE et pourquoi? parce que, encore une fois, tout était à peu près fait quand ils parurent. Un beau vers à placer ne mérite pas deux cents vers médiocres d'encadrement. Soignez plutot votre santé, devenez riche d'allemand, travaillez la grammaire, faites de la psychologie compé3:rée,et revenez nous voir au plus tot. Je compte que vous me pardonnerez mes remontrances; je reçois vos critiques, je vous .dis ce que je pense, mais oubliez-le si je me trompe. V otre ami fidèle, P.-J. PROUDHON, rue Jacob, 16. P. 8. Il y a eu cette année un congrès scientifique à Besancon. M. Pérennès a lu en séance solennelle un .. rapport sur l'état de la littérature et des sciences en Franche-Comté, dans lequel vous avez été mentionné honorablernent à còté de Fallot, Dartois et, devinez qui? Francis Wey. L'Académie s'est mise à faire un journal qui la couvre de ridicule; on y fait mousser les jeunes gens qui sont sages. On a proposé au concours l'~loge de Suard. J'ai annoncé que je m'en occupais; mais, après quinze jours de recherches et de lecture, je m'en suis dégouté. J'aurais dcs choses intéressantes à dire, mais je n'aurais pas le talent de les rendre agréa- bles. Que n'ètes-vous ici 1 je vous communiquerais mes idées, et je crois que vous feriez une bonne compo- sition. Pauthier ne veut plus étre que Chinois; son esprit se promène entre quelques idées tellement exclusives, intolérantes et intéresséesi que je ne le comprends plus. L'Académie de Besancon et celle des sciences morales .. Biblioteca Gino Bianco

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