Correspondance de P. J. Proudhon - Vol. 1 - 1875
• • CORRESPONDANCE Paris, 30 novembre 1838. A M. HUGUENET Mon cher Huguenet, je crois me rappeler que j'ai pris 15 francs à la caisse, que je n 'ai pas marqués ; reste 9 francs dont je ne peux plus rendre compte. J e suis pers11adé qu'ils ont été employés à quelque usage que je ne me rappelle pas. J'avais mandé en particulier à MmcL*** qu'elle aurait bientòt une collaboratrice; il n'en sera rien. M. Fou- caut, qui paraissait décidé pour la troisième fois à entrer en société, pour la troisiè1ne fois s'est dégouté : il a peur. Un parent, qui se propose de lui faire des avances considérables (15 à 20,000 francs), exige que la ~aison à laquelle il s'associera soit en bon train de prospérité; il ne songe pas que quand cela sera, je ne chercherai plus d'associé. Cette tentativo sera la der- nière: je serai seul, seul avec vous, j 'y suis bien résolu. Mmo L*~~*qui, à cette nouvelle, a pris l'alarme, camme je 1n'y attendais bien, peut donc se tranquilliser. Mais elle a le tort impardonnable de s'abandonner à des re- proches que je ne mérite assurément pas, et qu'elle doit s'efforcer de me faire oublier. Il y a longtemps que je saisce que c'est que la tète d'une femme; je ne devais pas Biblioteca Gino Bianco
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