Correspondance de P. J. Proudhon - Vol. 1 - 1875

• DEP.... J. PROUOHON. 40 d'un père si 1nalheureux. Celte lettre est déchirante par la peinture des souffrances morales qu'il a du éprouver; mais il faut convenir que toutes ses allégations, pesées dans la balance de la froide raison, sont bien faibles et légères. Exténué de veillcs, de fatigues, épuisé de force phy- sique et morale, il s'est arrété dans sa course, et il est surement mort, mort 111alheureux ! J e ne puis venir à bout de consoler sa femme, inconsolable 111oi-n1e1ne. J'étais à Paris, quand jc reçus cette nouvelle désas- treuse, et je suis revenu en toute diligence le remplacer sur son banc de quart. Qui sait si, à mon tour, je ne clois point avoir pour toute oraison funèbre celle que je viens de rédiger pour mon ami? Vivez et soyez heureux, mon cher monsieur, et gar- dez le souvenir de l'honnète homn1e et du bon citoyen. Tout à vous, P.-J. PROUDHON. cnnnr.sP, I. Biblioteca Gino Bianco

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