primo fascicolo della « Rivista Critica del Socialismo », con un articolo di Sorel dal titolo Dove va il marxismo? 1 Ma dalla prefazione in effetti risulta piu « conciato » il Sorel che il Merlino, il cui non1e viene solo richiamato come quello di un autorè che il Sorel, dopo una prima accoglienza critica fattagli sul « Devenir Social >>, ha ieri onorato di una presentazione tanto impegnativa e che ora continua ad onorare con la sua qualificata collaborazione alla rivista. Per il. Merlino il Labriola ha serbato una breve e pungente nota, cosf formulata: 2 Mais comment poser la « crise du marxisme >> à propos d'un livre de M. Merlino! S'est-il donc jamais rangé parmi les marxistes? M. Sorel voudrait-il introduire dans la pathologie cette stupéfiante réforme: la fièvre, e' est-à dire la « crise ))' des maladies que le malade n'a pas? M. Merlino est devenu, dans ces dernières années, un écletique, possibiliste et réformiste - tant mieux; mais pourquoi M. Sorel ne parle-t-il pas plutot de la « crise d'un ana.rchiste >>? Ai-je besoin d'ajouter que je n'ai jamais pris au sérieux les « fantaisies policières >> qui, pendant plusieurs années, ont fait de M. Merlino un épouvantail? - et j 'oublie volontiers les luttes acerbes de nos anarchistes contre le parti socialiste qui se formait en Italie autour du « Marxisme )), en prenant ce mot dans son sens populaire. Mais je me réfère au livre de Merlino L' Italie telle qu' elle est, Paris, 1890, tout plein de la tradition de Bakunin, fondateur (d'après lui, ibid, p. 354) du « socialisme en Italie >> et à sa brochure, N ecessité et bases d'une entente, Bruxelles, 1892, toute vibrante de révolution prochaine. Et comment lui donner pour précurseur et pour allié dans la « crise du marxisme >> mon paisible ami M. Croce, qui ne bouge pas de l 'enclos de l 'érudition ! 1 « Rivista Critica del Socialismo », a. I, fase. I, gennaio 1899, pp. 9-21. 2 Socialisme et Philosophie (Lettres à Georges Sorel) par ANTONIOLABRIOLA, Paris, V. Giard & E. Brière, 1899, p. 111. Vedi anche a p. V quest'altra noticina: « La presse bourgeoise italienne applaudit à la crise, et une revue de Rome consacre meme un article a l'agonie du marxisme. Toutes mes félicitations aux camarades frondeursl Que de variantes de la vanité littéraire et de l'ambition politique il y a dans certe prétendue crise! ». La rivista di Roma di cui parla il Labriola è proprio la « Roma » che nel suo numero del 18 dicembre 1898 aveva pubblicato sotto quel titolo un articolo firmato Max Linderer. Risultano davvero incomprensibili le ragioni per cui queste due note non sono riportate né nella seconda edizione di Discorrendo, curata dallo stesso Labriola nel 1902, né nella edizione curata dal Croce nel 19.39. 268 BibliotecaGino Bianco
RkJQdWJsaXNoZXIy MTExMDY2NQ==