Ernest Le Blanc - Les Carnot et le président de la République

- 6:J - phin était à Louis XV et à Louis XVI; fils de r oi, père de r oi et jamai s r oi. Mais l a bonne humeur de M. Carno t n'en es t poin t altér ée. C'est du fond du COOU I', que som' iant et. !es yeux humides, il se mon trait. l e jour· du Congrès, plus heureux encore que son fils. On raconte, en eflet. qu'après l'él cction, le nouveau présidentde l a Répuhlique s'é lait r etiré dans un des salons du Pal ais, près de la Gal erie des Buttes, sans avoir encore pu pron oncee une parole, sans que personne fùt "ncore entré. Emu et le creur pl ei n d'an goi sses devant !es r esponsab ilités, il songeait. Soudain, il se senti ! pressé dans une viol ente ttreinte, secoué comme un j ouet, embi'assé comme un enfant. C'était son père qui était accouru. sans se faire annoncer, qui était en!I'é, s'étaitjelé dans ses bras et le com-rail de baisers. Pas une parole ne sorti t d'abord de ces deux bouches . ll s se r egardèr·ent l onguemen t, des l armes sous les paupières. Pui s, apr ès un sil ence : . - Quellejoie pour moi, chet· en fant! N'es t-ce pas qu 'e ll e est touchanle, celte entr evue et qu'il est hon de pouvoir, en levant les yeux sur ceu x qui son t au somme!, penser et di re: « Les i:l r aves gens! "

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