ET LA RUSSIE ? n'ai pas parlé au meeting socialiste du Queen's Hall, parce que j'étais à Milan, mais je me proposais d'y parler, non pas, bien entendu, comme président du Bureau socialiste international, mais comme militant belge, avec Cachin, avec Hyndman, avec le chairman du Labour Party. Et, si j'y avais parlé, je n'aurais pas dit autre chose que ce que les délégués de l'i. L. P. avaient dit, avec nous, dans la résolution de Londres. Quant à l'autre grief, je me fais un devoir de reconnaître que, si j'avais tenu le langage qu'on me prête, le Vorwlirts n'aurait pas tort de me taper sur les doigts. Seulement, je n'ai jamais rien dit de pareil et, au lieu d'épingler un membre de phrase dans un compte rendu écourté, il etlt été équitable de faire quelque crédit à mon bon sens. Ce n'est pas du Gouvernement russe que j'ai parlé à Saint-Denis, c'est du peuple russe. Nous savons bien que, pendant les premiers mois de la guerre tout au moins, les dirigeants en Russie n'ont rien appris et rien oublié : les Finlandais, les Polonais, les Juifs, les membres des premières Doumas, les révolutionnaires rentrés d'exil pour se mettre au service du pays et déportés en Sibérie, sont là pour nous le dire. Mais il n'y a pas que le Gouvernement. Il y a le peuple russ~ que nous aimons, que nous admirons, dont nous saluons l'héroïsme impassible et tenace. BKLGIQUE &NVAHIE 14. B t 1utec- 1 .Gi'lO B <l'l<O
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