ET LA RUSSIE ? Dans un de ses demi.ers numéros, le Vorwarts veut bien me prodiguer ses conseils : je dois me méfier de mon tempérament, m'abstenir d'escalader trop souvent la tribune, ne pas me laisser aller à dire des choses « auxquelles le bon sens ne peut pas souscrire . >> et s~rtout prendre garde de n'être pas plus ministre d'Etat que socialiste! Certes, on veut bien le reconnaître, en tant que Belge, j'ai droit à quelque indulgence. Nous avons, tout de même, des raisons pour être hors de nous. Il y a, en notre faveur, des circonstances atténuantes. L'invasion de la Belgique ne laisse pas d'avoir été une opération de police un peu rude. Mais la patience de nos Genossen <l'outre-Rhin a néanmoins des limites, et je viens, paraît-il, de la mettre à de rudes épreuves. D'abord, j'aurais dit, le 14 juillet, à Saint-Denis, celte sottise énorme que l' « Empire russe était une force de libération >>. Ensuite, je me serais permis de prendre la parole à Londres, dans un meeting socialiste, où nos camarades de l'lndependent Labour Party n'étaient pas représentés. Sur ce second point, passons condamnation. Je B b iotec a (-,1rio B arico
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