Emile Vandervelde - La Belgique envahie et le socialisme international

RENDONS A CÉSAR,,. Belgique. Le choix ne pouvait être douteux pour nous. << - La situation n'est-elle pas identique pour les Belges? En suivant votre raisonnement, nous aurions dû nous écarter pour vous laisser passer; sans compter que l'Angleterrè et la France nous auraient demandé, et avec raison, des comptes sévères. En Belgique, tout le monde est unanime, pour mettre l'honneur au-dessus des intérêts matériels immédiats, et entre notre honneur et la défense de nos libertés et la vie de 100.000 hommes, nous n'hésitons pas un instant, et nous reprenons l'ancienne devise de nos communiers : << Plutôt mourir << de franche volonté que du pays perdre la liberté. >> Le D' Koster trouvait cette affirmation tellement . inouïe, qu'il •appela son collègue pour l'entendre répéter, ce qui amena un des socialistes belges à lui dire que ce qu'il y avait de commun entre nous tous, c'était la possession d'un estomac, mais que si, du côté belge, il y avait aussi un cœur, du côté allemand il se posait à ce sujet un point d'iQterrogation. » On voit donc que j'ai prêté à Noske. les déclarations faites en sa présence et sans protestation de sa part, par son compagnon. B b 1otec ..l C,1'10 8 a'1c o , 1 1

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