RENDONS A CÉSAR ••• 205 Maison du Peuple de Bruxelles reçurent la visite du citoyen Noske et du Dr Koster, un collaborateur du Hamburger Echo. Au cours de la conversation qui s'engagea, Noske défendait l'attitude des socialistes allemands sur la question des crédits de guerre. Quant au D' Koster, voici en quels termes la note qui me fut envoyée rapporte ses déclarations : « Aux socialistes belges qui se plaignaient de la violation du territoire belge, le Dr Koster répondit, avec une assurance déconcertante, d'abord par le prétendu accord franco-belge dont Aug. Wendel avait déjà parlé, et dont il a été fait justice, et puis il ajouta : Mais enfin, ce qui arrive est de votre Jau te; vous n'aviez qu'à nous laisser passer; vous auriez été largement dédommagés par notre Gouvernement et nous vous aurions, par-dessus le marché, apporté te suffrage universel, les lois protectrices de la femme et des en/anis, les assurances générales et tant d'autres lois que, malgré toute votre force, vous n'avez pas encore su conquérir chez vous. Et ces socialistes prussiens, écrasés par le système électoral des trois classes, ajoutèrent : << Au surplus, tout le monde savait depuis des années qu'en cas de guerre franco-allemande, nos troupes devaient passer par la Belgique. « -Alors, lui fut-il répondu, lorsque vos députés interpellaient votre Gouvernement au Reichstag sur ses intentions à l'égard de la Belgique en cas P b 1otec·1 (:JJ'lC> B 2'1c o
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